Les sanctions européennes fixaient au 15 mai la date limite pour mettre fin aux relations commerciales avec la compagnie russe de transport de pétrole. Dépouillée de la couverture d’assurance pour ses navires, privée de sociétés de classification, limitée dans ses transactions financières, détentrice d’une dette auprès de banques occidentales, Sovcomflot a entamé la vente d'une partie de ses actifs.
Sa flotte sans couverture d’assurance (122 navires, dont 50 VLCC, 10 méthaniers et 10 brise-glace, une douzaine en commande) ni sociétés de classification, ses navires en attente de commandes ou chargés mais avec des destinations inconnues (40 % et 18 % respectivement selon le Lloyd’s List), sa capacité à effectuer des paiements devenue inopérante ou sur le point de l’être en application des sanctions distinctes du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis (qui lui interdisent de lever des capitaux sur leurs marchés financiers) et de l’UE, Sovcomflot n’avait plus d’autres…
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