La société nantaise, qui avait prévu de lancer cet été la construction de son premier roulier avec la voile en propulsion initiale, doit la reporter à l’automne. La décision de Sogestran de se retirer de son capital contraint l’armateur à se donner du jeu pour finaliser les négociations contractuelles en cours avec un autre investisseur. Aucun aléa n’aura été épargné à cette entreprise qui défend un concept de rupture.
Neoline incarne à elle seule toutes les embûches que peuvent rencontrer les jeunes entreprises dans un secteur hautement capitalistique comme le transport maritime et a fortiori pionnières dans les technologies de rupture qui doivent emmener le shipping vers un mode plus sobre sur un plan énergétique.
La société nantaise, fondée en 2015 avec l’idée de mettre à l’eau un roulier de 136 m, dont la voile constitue la principale propulsion, et d’initier un nouveau service transatlantique régulier entre Saint-Nazaire, Baltimore, Halifax, via…
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