Comme il en avait fait l’annonce fin mars, le gouvernement de Boris Johnson va obliger les compagnies de ferries touchant les ports du Royaume-Uni à rémunérer les navigants au salaire minimum britannique, jusqu'ici pas obligatoire sur les trajets internationaux. Sur le front syndical, les partenaires sociaux ne désarment pas et demandent à l’OIT une « réaction d’urgence », estimant que P&O Ferries a « bafoué » le droit du travail.
Suite à sa décision de licencier brutalement 800 marins britanniques le 17 mars dernier, P&O Ferries est embarquée dans une violente tempête politique au Royaume-Uni alors que la compagnie transmanche n’a toujours pas obtenu de la Maritime and Coastguard Agency (MCA) le sésame pour réinitialiser l’ensemble de sa flotte*. Le Spirit of Britain, l'un de ses plus grands navires opérant sur la Manche, a repris du service fin avril. D’abord limité au transport de fret, le service passagers a été restauré la semaine…
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