L’administration de Joe Biden rejoint le Royaume Uni, le Canada et l’Union européenne en interdisant l'accès des ports américains aux navires russes. Pas plus que pour l’embargo américain frappant le pétrole et les produits pétroliers, le bannissement des navires russes outre-Atlantique n’aura d’incidence. En 2021, ils y ont représenté 3 % des escales.
L'administration Biden a annoncé, à l’issue d’une rencontre le 21 avril avec le premier ministre ukrainien Denis Chmyhal, son intention de ne plus permettre aux navires russes d’accoster dans ses ports, rejoignant ainsi dans leur démarche le Royaume-Uni, le Canada et l’Union européenne, cette dernière avec une lecture moins stricte. Le Vieux Continent prévoit en effet de larges exemptions pour les produits énergétiques et pour les navires contrôlé et exploités par des intérêts russes mais battant pavillon étranger. Ce qui créé un vide juridique comme l’illustre la mésaventure du pétrolier…
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