La demande de minerai de fer dépend majoritairement de la Chine dont la faim d’acier n’est pas inextinguible. Les politiques de neutralité carbone et la volonté de réduire son exposition à certains pays fournisseurs ne sont pas sans impacts sur le transport maritime.
Le début d’année 2021 a plutôt souri à l’enfant terrible du transport maritime, les exportateurs s’empressant de vendre pour profiter de l’affermissent du prix du minerai de fer qui a atteint des niveaux qu’on n’avait plus vus en 2010. Au cours des cinq dernières années, le prix a pu descendre jusqu’à 38 $ la tonne. A leur acmé cette année, ils ont dépassé les 170 $/t, dont les capesize ont rapidement tiré parti. Traditionnellement, les premières semaines de l’année ne sont pas favorables au minerai de fer en grande partie en raison de facteurs météorologiques extrêmes en Australie (cyclones) et au Brésil (pluies intenses).
Les expéditions de février sont de ce fait plus faibles en février qu’en janvier, 2021 n’échappant pas à la règle. Les exportations des principaux producteurs – Rio Tinto, BHP, Vale, Fortescue Metals…
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