Les faits ne sont pas tout à fait conformes aux scénarios établis par les auteurs de l'embargo sur le brut et les produits pétroliers russes et les artisans du plafonnement. Le brut de l'Oural se vend, se transporte et s'exporte. Cinq effets inattendus.
Le boycott russe n’a pas eu lieu. Le brut de l'Oural continue bel et bien de transiter dans le monde. Les compagnies russes, pourtant coupées des systèmes de paiement internationaux et d’un ensemble de services fournis par les occidentaux, assurent encore plus de quart des volumes de brut transporté. Tout en opérant dans le cadre légal du plafonnement, les armateurs européens assurent 36 % des volumes transportés. Sans conteste, le transport maritime ressort en grand gagnant et le secteur attend désormais l’autre grand mouvement de repositionnement des flux de diesel.Pourquoi les pétroliers d’occasion atteignent leur plus haut historique depuis 15 ans après une longue traversée…
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