Le breakbulk a subi de plein fouet l’impact de la pandémie. Les deux principaux ports pour ce type de trafic, Anvers et North Sea Port, ont essuyé de lourdes pertes dans ce secteur. Le rapport de force s’est modifié au profit du second. Mais Anvers ne s’avoue pas vaincu.
À Anvers, le conventionnel/breakbulk a chuté l’an dernier à 6,6 Mt. Ce nouveau repli de 20,6 % est le plus sévère enregistré par le port belge pour ses grands flux. Il accentue la baisse de ce trafic depuis 2018 après des années de relative stabilité. Le breakbulk est historiquement au plus bas. En deux décennies, il a perdu les deux tiers de sa substance. Le temps n’est plus où Anvers était le leader incontesté pour ce type de marchandises et où l’écart avec ses concurrents semblait insurmontable.Le vent a tourné et la fusion entre Gand et Zeeland Seaports (Flessingue et Terneuzen) en 2017 a fait perdre à Anvers sa position de tête déjà considérablement effritée. Par la simple addition des volumes…
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