Depuis des décennies, les terminaux rouliers localisés au cœur des métropoles comme Dakar, Conakry, Abidjan ou encore Cotonou constituent les points d’entrée de véhicules usagés, essentiellement européens, pour répondre à la demande de consommateurs pas assez fortunés pour en acquérir des neufs. Un pan entier de l’économie formelle et informelle ouest-africaine se structure autour de ces centaines de milliers de véhicules qui doivent être manutentionnés, parqués, réparés, nettoyés, surveillés… et écoulés chaque année. Pour les ports et les opérateurs de terminaux, le modèle économique est simple: le terminal sert de parking sécurisé payant et les rentes de l’immobilisation foncière s’avèrent intéressantes jusqu’à ce que soit atteint le point de saturation. Il faut alors accélérer l’écoulement des véhicules vers d’immenses parkings localisés aux périphéries des…
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