Le 26 mars la 11e chambre civile étudie les initiatives prises entre 23 h 12 et 4 h 10. Aux dernières heures du jour, le COM de Brest apprend que l’Erika a mis le cap sur Donges avec probablement des fuites.Il fait une évaluation à chaud de la situation du pétrolier à partir des éléments dont il dispose. Le président Parlos demande à Monval, chef du COM de Brest, quelle était son analyse de la situation. Pour ce dernier, les fissures sur le pont ne constituent pas un risque immédiat. Le navire est loin des côtes françaises et il ne présente pas de risques de pollution. De plus, le commandant a annulé son message de détresse. "Nous pensions que s’il y avait eu un risque imminent de pollution, Total nous aurait prévenus!" Le commissaire Jean-Loup Velut enfonce le clou: "Ce navire n’aurait jamais dû obtenir l’autorisation de quitter Dunkerque, par ailleurs Total aurait dû nous contacter. J’estime que la cellule ISM n’a pas fonctionné. Total avait deux types d’informations que…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?