Complexe, technique, à l'efficacité non avérée, la taxation carbone a toutes les faveurs des pouvoirs publics. Nés avec le Protocole de Kyoto, les instruments de marché pour sanctionner ou inciter à se convertir à des sources d’énergies moins polluantes, selon que le régulateur fixe un prix pour le CO2 ou des quantités d'emissions, ont fait l’objet de nombreux rapports, dont certains passant au crible les effets dans le transport maritime.
Principal gaz à effet de serre, le carbone aura été la « bête noire » de 2019 et ce, jusqu’à ses tout derniers jours. Qu’il s’agisse d’un système d'échange de crédits carbone, mécanisme de droits d'émissions de dioxyde de carbone, comme celui que l’Union européenne a initié dès 2005, ou par une taxe, en vigueur dans une petite trentaine de pays ou régions dont la France avec sa Contribution Climat-Énergie ou CCE mise en place en France en 2014*, le marché carbone ressurgit…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?