Grève des douaniers : les patrons du transport routier s'inquiètent

Stockholm, Sweden - March, 16, 2016: trucks on a parking in Stockholm, Sweden

Crédit photo Dmitry Vereshchagin - Fotolia
La Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR et ses membres actifs la CSD - Chambre syndicale du déménagement et l'UNOSTRA), et l'Union des Entreprises Transport et Logistique de France (Union TLF) s'inquiètent de l'enlisement de la grève du zèle des Douanes de Calais et Dunkerque. Entre immobilisation forcée, files d'attente interminables et retards, le transport routier de marchandises est frappé de plein fouet. Après le mouvement des gilets jaunes, les épisodes neigeux, le secteur est encore une fois fragilisé.

Cliquez sur ce lien pour connaître les revendications des douaniers.

Au cinquième jour du mouvement (la grève du zèle a débuté lundi 4 mars), l'inquiétude gagne le secteur du transport routier de marchandises. "La grève impacte non seulement les conducteurs en direction de la Grande-Bretagne mais aussi l'ensemble du transport de la région du fait des différentes mesures de stationnement et de circulation prises sur de nombreux axes routiers", soulignent les transporteurs et déménageurs. "Mercredi, près de 2 000 camions étaient à l'arrêt à 16h30. Une situation préoccupante à plusieurs niveaux".

Conducteurs bloqués


Au niveau des conditions de travail des conducteurs d'abord. Les conducteurs sont bloqués dans leurs véhicules pendant plusieurs heures, sans possibilité parfois de boire ou de se nourrir. "Le bien-être de nos conducteurs est évidemment en premier lieu une question de respect de leur métier mais aussi de mise en place des conditions de circulation adaptées aux exigences évidentes de sécurité", expliquent les transporteurs.

Economie à l'arrêt


Au niveau économique ensuite. Pour une entreprise de transport routier de marchandises, chaque minute d'arrêt équivaut à environ un euro de perte par camion. "C'est une conséquence lourde sur l'activité d'un secteur qui se relève des blocages successifs dus au mouvement des gilets jaunes (2 milliards d'euros de perte d'exploitation) et aux épisodes neigeux (de 1 à 2 jours de perte d'exploitation), explique la FNTR. Les préoccupations et appréhensions relatives à la mise en œuvre du Brexit sont légitimes. Les organisations professionnelles rappellent qu'elles figurent parmi les premiers acteurs qui ont alerté les pouvoirs publics sur le sujet".

C'est pourquoi ces organisations professionnelles souhaitent interpeller l'ensemble des protagonistes sur les conséquences du mouvement. Par ailleurs, elles demandent à la préfecture du Pas-de-Calais de mieux coopérer pour trouver de toute urgence des alternatives afin de fluidifier le trafic et permettre une reprise progressive de l'activité.

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