Renault Trucks a vu ses ventes augmenter de 10 % en 2018

En 2018, Renault Trucks a enregistré une quatrième année consécutive d’augmentation de ses volumes de ventes. Le constructeur voit ses facturations progresser de 7,6 % sur les gammes hautes et gammes intermédiaires, et de 15 % sur les véhicules légers. C'est donc une année satisfaisante pour la marque au losange. Mais revenons dans le détail sur ces chiffres de ventes de camions et véhicules utilitaires.


Répartition des facturations de Renault Trucks par destination



  • Europe (hors France) : 26 830 unités facturées (+13,5 %)

  • France : 23 581 unités facturées (+10,1 %)

  • Reste du monde : 4 457 unités facturées (-8,8 %)

  • Renault Trucks clôture l’année 2018 avec un volume total de 54 868 véhicules facturés, en hausse de 10 %.


Une forte progression des volumes en Europe


Sur le dynamique marché européen des véhicules de plus de 6 tonnes (en hausse de 4,2 % en 2018), Renault Trucks enregistre une croissance de ses immatriculations de 7,6 %. Le constructeur français voit ainsi sa part de marché légèrement augmenter de 0,1 point, soit 8,5 %.

Sur le segment des véhicules de plus de 16 t, la part de marché de Renault Trucks en Europe augmente de 0,2 point, s’établissant à 8,9 %.
Sur les véhicules de 6 à 16 t, Renault Trucks cède 0,3 point de part de marché (6,2 %). Une baisse de 3,8 % des immatriculations qui s’explique par l’arrêt du modèle Renault Trucks D cab 2m. A périmètre égal, la pénétration reste cependant identique.

Leader sur le marché domestique


En France, sur le marché des véhicules de plus de 6 t, le constructeur français renforce sa position de leader avec 15 155 véhicules immatriculés contre 13 953 en 2017, soit une hausse de 8,6 %. Renault Trucks enracine sa position en gagnant 0,3 point, établissant ainsi sa part de marché, pour l’année 2018, à 28,1 %.
Sur le segment des véhicules de 6 à 16 t, en recul de 5 %, Renault Trucks maintient sa position (-0,1 point). Le constructeur national bénéficie d’une part de marché de 32,2 %, sur ce segment (1 737 véhicules immatriculés).
Dans la lignée de 2017, le marché des véhicules de plus de 16 t connaît une hausse significative de 9,1 %. Avec 13 417 véhicules immatriculés et une progression de 10,7 %, la part de marché de Renault Trucks progresse de 0,4 point et atteint les 27,8 %.

Croissance équilibrée entre tracteurs et porteurs


Contrairement à 2017 où le dynamisme du segment des porteurs contribuait à l’accroissement du marché des véhicules de plus de 16 t, la progression de ce dernier repose, en 2018, sur une croissance équilibrée des segments des porteurs et des tracteurs.
Le segment des porteurs, malgré un ralentissement, enregistre une hausse en volume d’immatriculations de 10,7 %. Renault Trucks y progresse de 12,4 %. Fort de la densité unique et de la compétence de son réseau, le constructeur national conforte sa position de leader. Sa part de marché croît de 0,5 point et se consolide à 36,2 %.

Sur le segment des bennes à ordures ménagères, Renault Trucks est leader incontesté avec 66 % de parts de marché.

Le marché des tracteurs affiche quant à lui sa vivacité avec une progression de 8,2 %. Enregistrant une croissance, en volume d’immatriculations, de 9,1 %, la part de marché du constructeur français gagne 0,2 point pour atteindre les 22,6 %.

Le Renault T High. Les tracteurs ont progressé de plus de 8 % en France 2018.


 

Quant au segment de la construction, il affiche en 2018 une croissance de 13,3 %. Avec une part de marché de 27,2 % et malgré une progression des volumes de 8,8 % Renault Trucks y enregistre une baisse de 1,1 point.

Renault Trucks enregistre une belle progression sur le marché de la construction français en 2018.


L’international marqué par une progression en Afrique


À l’international, les livraisons de Renault Trucks ont reculé de 8,8 % avec 4 457 camions facturés. Un repli qui s’explique par l’introduction de quotas d’importation en Algérie en 2018. Mais le constructeur est particulièrement actif en Afrique où il a augmenté ses volumes de 25 % en 2018. En Afrique francophone, Renault Trucks détient 20 % du marché des gammes hautes (+ 1 point). En 2018, le constructeur a également enregistré de bonnes performances en Turquie (+2,1 points avec 5,8 % de PDM) et au Moyen-Orient (+1,1 point avec 6,4 % de PDM).

En dépit de ces quotas d'importation, l'Algérie reste le point d'ancrage de Renault Trucks en Afrique du Nord : une usine d'assemblage a été construite avec un investissement de 7 M€ et la création de 170 emplois. La capacité de production devrait atteindre 1 100 véhicules progressivement durant l'année 2019.

L'occasion en avant


Bruno Blin, le Pdg de Renault Trucks, s'est montré satisfait de la progression de la Used trucks factory, site de reconditionnement de véhicules lourds intégré à l'usine de Bourg-en-Bresse. Elle a produit 400 véhicules d'occasion (VO) en 2018, et la marque a gagné +6 points de pénétration ; elle se situe à 35% de PDM en France sur l'occasion. 8500 VO ont été facturés en 2018 soit +23 % de hausse par rapport à 2017.

Le grand bon de l'électro-mobilité


En ce qui concerne les énergies du futur, Renault Trucks mise assurément plus sur l'électro-mobilité que sur le gaz. Elle propose à la vente trois modèles ZE de 3,5 à 26 t à propulsion électrique.

La gamme Renault ZE de véhicules électriques de 3,5 à 26 t.


Son modèle qui présente le plus de perspectives de développement à moyen terme est le porteur ZE D Wide équipé en benne à ordures ménagères, dont deux exemplaires seront livrés en juin prochain à l'agglomération de Lyon. Le groupe ne se fixe pas encore d'objectifs de ventes sur ce créneau mais compte bien le développer dans les mois à venir, en communiquant sur l'efficacité de ces premiers véhicules en action à Lyon.

Bruno Blin, Pdg de Renault Trucks, le 13 mars à Paris.


"Nous rentrons dans une période de grande mutation du marché", constatait Bruno Blin, le Pdg de Renault Trucks, le 13 mars à Paris. "On peut même parler de grand chamboulement". La distribution urbaine va considérablement évoluer dans les prochaines années pour répondre à la demande de réduction des émissions de polluants dans l'atmosphère, mais le transport routier de marchandises dans son ensemble sera concerné, la longue distance comprise. "Nous misons sur l'électro-mobilité car c'est la solution d'avenir", concluait Bruno Blin, qui confirmait également la création d'un centre de recherche et développement à Saint-Priest, non loin de Lyon. Un investissement de 33 M€ avec une surface disponible de 11 300 m2, pour l'ensemble du groupe Volvo Trucks ; il regroupera l'activité de 1 000 experts, ingénieurs et techniciens, œuvrant à la conception des véhicules du futures, carburant aux nouvelles sources d'énergie.

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