L'Association française des ports intérieurs (AFPI) a profité de son assemblée générale le 26 mars pour réclamer une "révision du mode de gouvernance" des ports fluviaux. Les contrats de concession qui les lient à VNF sont à dépoussiérer selon l'AFPI.
Les 20 ports fluviaux membres de l'Association française des ports intérieurs (AFPI) comptabilisent à eux tous un trafic de 150 millions de tonnes et 1,5 million de conteneurs en 2008. Mais malgré ces résultats positifs, "les règles juridiques qui régissent les ports intérieurs aujourd'hui ne sont plus adaptées", a déploré Bernard Paillard, président de l’AFPI, à l'assemblée générale du 26 mars à Paris.En effet, selon l’AFPI, "les ports intérieurs vivent d'abord des revenus qu'ils tirent des relations commerciales avec leurs clients qui sont essentiellement des entreprises". Or celles-ci "évoluent dans un environnement de plus en plus concurrentiel et deviennent de plus en plus exigeantes vis à vis de leurs partenaires", notamment les ports intérieurs. Ceux-ci doivent donc être de plus en plus réactifs, s'adapter à des demandes de transport ou de logistique ponctuelles ou à long terme, et disposer d'infrastructures, notamment multimodales,…
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