SNCF Réseau adapte l’infrastructure de l’autoroute ferroviaire Cherbourg-Bayonne 

L’ensemble de ces travaux, de l’ordre de 3 millions d’euros, a été pris en charge par l’Etat .

Crédit photo X.Gehan/SNCF Réseau
La future autoroute ferroviaire Cherbourg-Bayonne qui devrait finalement devenir opérationnelle en septembre 2022 nécessite des travaux d’infrastructure. Ceux-ci sont déjà bien engagés.

Le dossier de création par Brittany Ferries, associé à Ports de Normandie, de l’autoroute ferroviaire Cherbourg-Bayonne suit son cours même si les délais originels de mise en service ne seront pas tenus. Cette date glissera d’avril 2021 à septembre 2022. C’est à partir de cette dernière échéance que SNCF Réseau s’est mis en capacité de réaliser les travaux d’infrastructure nécessaires à l’ouverture de ce nouveau service. 

Mise au gabarit

Compte tenu de la hauteur des futurs convois (4 m), il a fallu, tout d’abord, procéder à la mise au gabarit de certains des ouvrages d’art de la ligne empruntée. Trois ponts étaient concernés au total. "Situé à Ecommoy (Région Pays-de-la-Loire), le premier a été traité par abaissement de la plateforme de la voie en septembre-octobre 2020. Localisés pour leur part en Région Normandie, les deux autres ont, pour l’un d’entre eux, était mis au gabarit, le second étant tout simplement démoli", explique Xavier Gehan, pilote d’opérations à l’agence projets Normandie de SNCF Réseau. L’ensemble de ces travaux, de l’ordre de 3 millions d’euros, a été pris en charge par l’Etat au travers de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF). 

Un processus innovant

La particularité de la septième autoroute ferroviaire française sera d’emprunter un itinéraire alternatif au cours des trois premières années d’exploitation. L’emprunt de la ligne Niort-Saintes modernisée cette année est, en effet, rendu nécessaire par l’existence de quatre tunnels non adaptés au passage des convois d’autoroute ferroviaire sur la ligne classique Tours-Bordeaux.

Aussi, "une méthode innovante dite de "débouché" a été mise en œuvre pour définir l’enveloppe nécessaire au passage des trains. Nous travaillons donc sur du sur mesure puisque nous prenons pour référence les wagons Lohr qui transporteront les remorques routières préhensibles et non préhensibles non accompagnées. L’adaptation des tunnels pour un coût de l’ordre de 8 millions d’euros devra avoir été réalisée pour septembre 2025, date sur laquelle nous nous sommes engagés pour le basculement des opérations sur l’itinéraire définitif », indique Laurent Fléchet, pilote maîtrise d’ouvrage des autoroutes ferroviaires à SNCF Réseau. 

Des convois à vitesse réduite

En attendant la concrétisation d’autres travaux devant être menés dans le cadre du projet d’autoroute ferroviaire Atlantique, les convois devront circuler à vitesse réduite (30 à 50 km/h) dans les quatre tunnels précités. 

SNCF Réseau vient, parallèlement, d’accéder aux souhaits de l’agglomération cherbourgeoise de décaler de 30 mn les sillons de l’autoroute ferroviaire. Mise en œuvre pour éviter les pointes routières du soir, cette mesure s’accompagne d’une optimisation du cycle de fermeture des passages à niveau et du passage piéton présents entre la gare et le terminal routier.

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