L’affaire a éclaté il y a un peu moins de deux ans en Belgique. Soupçonné de dumping social, le Jost Group vient d’obtenir la levée de la saisie relative à 240 de ses véhicules. "Nous sommes soulagés par la décision du Juge d’instruction qui ordonne main levée des saisies moyennant des mesures alternatives à l’immobilisation des véhicules. Nous sommes donc en capacité de répondre pleinement aux demandes de nos clients", indique la filiale de Jost International dans un communiqué de presse diffusé le 4 avril.
Des saisies prononcées
Le 2 avril dernier, la filiale faisait pourtant part de son étonnement quant à la décision de la Chambre des mises en accusation qui "a décidé, dans son arrêt du 25 mars 2019, que les modalités de la saisie devaient être décidées par le Juge d’instruction (…). Dans ces conditions, nous ne comprenons pas pourquoi le Procureur fédéral juge nécessaire d’effectuer une saisie sur certains de nos camions", a confié Christophe Ravignat, secrétaire général de Jost Group.