La crise sanitaire a accéléré les ventes de produits sur Internet. Notamment celles de produits alimentaires qui "ont progressé, chez nous, de 50 % en 2020. Les consommateurs attendent du choix, des références, de la réactivité, des prix et le respect de l’environnement", constateSimon Lallement, directeur e-commerce de Carrefour, à l’occasion d’une conférence à la SITL 2022. Les pratiques d’achat alimentaire sont bouleversées, mais cette évolution est-elle durable ? Et si tel est le cas, quels pourraient en être les impacts sur la livraison urbaine ?
Un arsenal de possibilités
Côté pérennité de l’e-commerce alimentaire, le géant de la distribution y croit. En témoigne l’ouverture, le 21 octobre 2021, du service de quick commerce Carrefour Sprint qui donne accès en zone urbaine dense à la livraison en moins de seize minutes. Pour y parvenir, l’enseigne de la grande distribution s’est alliée à Uber Eats et Cajoo grâce à l’application smartphone Uber Eats.
Une chose est sûre, quitte à cumuler les contradictions entre confort de consommation et exigences environnementales, le consommateur manifeste les aspirations les plus protéiformes. "Selon les moments ou les envies, il veut tour à tour une livraison à domicile décarbonée et décalée, ou bien une livraison au bureau avant le week-end durant les heures de travail, ou encore une livraison en décalé à récupérer à toute heure en consigne de proximité, précise Simon Lallement. Quant à nous, distributeurs, nous devons lui proposer tout cet arsenal de possibilités."
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3108 du 22 avril 2022.