Ukraine : les capacités d'exportation de céréales toujours sous-exploitées

Bien que l'accord sur le corridor céréalier a été prolongé le mois dernier, le nombre de vraquiers transitant par le Bosphore reste extrêmement faible.

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L'Ukraine pourrait exporter 15,6 Mt de céréales supplémentaires entre avril à juin, ce qui porterait de façon inattendue les exportations de cette saison à près de 53 Mt, a indiqué le ministre ukrainien de l'Agriculture à l'agence AgroPortal

Le pitch. L'accès aux céréales se tend et devient de plus en plus problématique pour les pays extrêmement dépendants aux céréales, parmi lesquels ceux de l'Afrique et du Moyen-Orient, où toute pénurie est source de tensions et d'émeutes.

La problématique. Alors que le bassin de la mer Noire – grenier à blé de l'Europe –, est en guerre, la France, quatrième exportateur mondial, tente de trouver un "cadre juridique clair", selon les mots de Marc Fesneau, le ministre de l'Agriculture, pour autoriser finalement l'utilisation de la phosphine.

La phosphine est un insecticide obligatoire dans de nombreux pays clients de l'Hexagone (11,5 Mt concernées) pour pouvoir débarquer la marchandise, mais qui doit être proscrit en France à partir du 25 avril. De son côté, l'Ukraine se débat aussi pour exporter ses grains.

En mer. Bien que l'accord sur le corridor céréalier a été prolongé le mois dernier, le nombre de vraquiers transitant par le Bosphore reste extrêmement faible, avec une moyenne de 2,8 navires par jour en mars, comme en février mais mieux qu'en janvier avec 2,5 navires par jour en janvier.

Le décryptage (en accès réservé) dans le Journal de la Marine Marchande.

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