Le conflit social dans les ports autonomes s'est durci ce week-end à l'appel de la fédération CGT des ports et des docks. Marseille, Saint-Nazaire, Le Havre, Bordeaux, Rouen, Dunkerque sont touchés. Motif de la grogne: la réforme portuaire qui sera présentée mercredi en Conseil des ministres.
À Marseille, une trentaine de navires étaient bloqués dans le port ce week-end et 25 tankers avaient dû rester au large. À Saint-Nazaire, seuls les terminaux méthaniers et pétroliers étaient opérationnels. Au Havre, l'activité portuaire s'est aussi interrompue vendredi après-midi. Dunkerque, Bordeaux et Rouen ont aussi été touchés. Lundi matin, le mouvement était suspendu jusqu'à mercredi, jour de la présentation du projet de réforme de la manutention portuaire en Conseil des ministres.
Rappelons que les portiqueurs et les grutiers protestent contre le projet de loi réformant les sept ports autonomes du pays et donc, leur statut. Ce projet doit être présenté cette semaine en Conseil des ministres. En substance, les salariés des ports autonomes qui appartiennent à l'Etat seraient, si la réforme est adoptée, employés par des sociétés…
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