À l’occasion, d’une rencontre avec la ministre des Transports Elisabeth Borne, l’Union des ports français (UPF) a rappelé qu’il "appartient à l’État de définir une stratégie forte et ambitieuse pour l’ensemble des 66 ports de commerce français".
Un rôle pour lequel l’UPF a identifié 3 urgences :
- le financement des infrastructures ;
- la simplification du cadre réglementaire ;
- l’ouverture des Cargo Community Systems.
Six préconisations
L’association a également profité de cet échange pour réitérer les 6 préconisations qu’elle avait évoquées dans un courrier envoyé à la Ministre fin mai dernier :
- aider la compétitivité des ports en allégeant par exemple les charges qui pèsent sur les résultats des établissements portuaires ;
- développer les dessertes en proposant une offre logistique globale et intégrée ;
- renforcer la coordination interportuaire tant au niveau de l’axe Seine que des axes rhodanien et rhénan-mosellan ;
- mettre en place une politique de simplification en harmonisant les systèmes informatiques pour toute la chaîne logistique port/cargo community system ;
- revoir la politique industrialo-portuaire en tenant compte par exemple du développement du gaz naturel liquéfié (GNL) pour réduire l’empreinte environnementale du transport maritime ;
- remettre à plat le modèle économique portuaire pénalisé par la disparition des trafics captifs et de la baisse des recettes qui en résulte.