Des transitaires de Marseille-Fos se sentent poussés "au bord du gouffre" par le conflit social

Stéphane Salvetat et Delphine Chouin, le duo vient d'être réélu à la présidence du  Syndicat des transitaires de Marseille-Fos.

Crédit photo VC
Bien qu'ayant fait savoir leur colère face aux mouvements sociaux qui perturbent le port phocéen depuis quelques semaines, les transitaires de Marseille-Fos viennent de reconduire à la présidence du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos (STM) le duo élu pour une première fois en 2022. Une confiance due à l'avancement de certains dossiers.

C'est sur fond de conflit social que l'assemblée générale du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos s'est déroulée le 7 avril. Occasion pour Stéphane Salvetat et Delphine Chouin, le duo venant d'être réélu à la présidence de l'institution pour un nouveau mandat d'un an, d'entendre la profession "se sentir abandonnée".

Pour les deux nouveaux élus, alors que les mouvements de grève nationale se reproduisent chaque semaine et que le mouvement social national lié au projet de réforme des retraites ne faiblit pas, "les commissionnaires de transport officiant dans le conteneur dry continuent de travailler mais les transitaires spécialistes des produits frais et dangereux se sentent au bord du gouffre", explique Stéphane Salvetat.

Selon lui, le conflit social bénéficie à l'export aux autres ports européens, tels que Rotterdam, Anvers, Barcelone et Gênes. En revanche, selon lui, les flux à l'import se maintiennent dans le port phocéen.

L'Antenne fait le point.

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