1 400 en Europe en 2016, contre 606 entre 2011 et 2015… C’est le nombre d’incidents relatifs aux drones recensés en Europe par l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA). Pour protéger les aéroports des drones malveillants, tout comme les autres sites sensibles, la Direction des services de la navigation aérienne (DSNA), ADP (aéroports de Paris) et Thales ont conçu le système de surveillance Hologarde.
En test sur l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle
Cette solution est actuellement testée sur l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle, après avoir été expérimentée sur l'aéroport de Paris-Le Bourget lors du salon International aéronautique en juin 2017. 131 drones tests avaient été détectés à une distance de 5 km.
"Le développement des drones en usage complexe est une opportunité, comme le montre leur utilisation quotidienne par le groupe ADP au sein des aéroports qu'il gère (inspection de pistes, des passerelles avions, analyse thermographique, surveillance de galeries techniques, etc.). Leur développement, notamment à proximité des emprises sensibles et des pistes, présente néanmoins des risques qui doivent être maîtrisés", souligne Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP.
Des radars holographiques
"Le rachat par Thales de la société Aveillant en novembre dernier permet à la solution Hologarde d'intégrer une technologie basée sur des radars holographiques ", précise Serge Adrian, directeur général de Thales en charge des activités de radars de surface.
Présentée le 7 mars 2018 au salon international du contrôle aérien à Madrid, Hologarde sera disponible avant fin 2018.