Le Québec soutient à son tour le fabricant de dirigeable Flying Whales

Ce partenariat permettra au Québec de réaliser une partie du développement d’un futur dirigeable, via la création d’une filiale locale et l’implantation d’une usine de production.

Crédit photo Flying Whales
Le gouvernement du Québec confirme une prise de participation de 20 millions d'euros au capital de l'entreprise française Flying Whales pour le transport de charges lourdes, notamment forestières.

L’entreprise française Flying Whales, qui entend développer et exploiter des dirigeables pour le transport de charges lourdes, vient de prendre un virage international en intégrant à son capital une participation de 20 millions d’euros en provenance du gouvernement du Québec. Ce partenariat permettra au Québec de réaliser une partie du développement d’un futur dirigeable, via la création d’une filiale locale et l’implantation d’une usine de production de dirigeables ayant une exclusivité sur le marché américain. Un marché pour les régions dépourvues d’infrastructure de transport.

Une capacité d'emport de 60 t 

Le projet de Flying Whales vise à développer, commercialiser et exploiter les activités de ballons dirigeables développés dans le cadre du programme LCA60T. Conçu originellement pour répondre aux besoins de l'Office National des Forêts (ONF) pour l'extraction de bois, cet aéronef possède des capacités de chargement et déchargement en vol stationnaire qui peuvent s’adresser au transport de pylônes électriques et de mâts ou pâles d'éoliennes.

D’une capacité d’emport de 60 tonnes, ces "baleines volantes" sont notamment destinées à la desserte des territoires dépourvus d’infrastructures de transport, comme le Nord québécois. Elles compteront parmi les plus gros aérostats au monde (150 m de long, 40 de haut et 60 de large) et permettront d’éviter un ballet d’hélicoptères, voire de s’affranchir de véhicules routiers grâce à un transport de bout en bout.

Une première activité d’ici 2023 

Flying Whales étendra son consortium industriel, par le biais de partenariats avec des entreprises québécoises de l'aérospatiale, pour mener des activités de recherche et développement sur le dirigeable. L’entreprise comptait déjà à son capital, avant cette participation, l'ONF, l’avionneur chinois Avic, la région nouvelle Aquitaine et Bpifrance et l’Onera (Office national d'études et de recherches aérospatiales), un regroupement d'industriels français de l'aéronautique.

Une première usine de production doit s’implanter en Gironde et commencer son activité en 2021/2022. Les premiers vols au Québec sont attendues pour 2023. 

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