MyColisBox : une boîte aux lettres connectée pour réduire le coût du dernier kilomètre

Depuis le lancement en janvier 2016, une quinzaine de modules MyColisBox ont été installés en France. Le dirigeant en prévoit 150 de plus pour 2017.

Crédit photo © MyColisBox
Le fabricant de boîtes aux lettres Decayeux s’adapte aux nouveaux modes de consommation en proposant une boîte aux lettres connectée destinée aux espaces privatifs. Actuellement en discussion avec les grands acteurs du e-commerce, il espère en installer entre 1 500 et 3 000 en 2017.

Et si, plutôt que de repartir avec le colis sous le bras pour cause d’absence du destinataire, le livreur Amazon pouvait le déposer dans une boîte aux lettres connectée dans l’immeuble ? Le consommateur, prévenu par sms, pourrait en prendre possession quand il rentre, sans besoin de prise de rendez-vous, en composant un code personnel communiqué par sms par l’expéditeur. C’est la solution proposée par le fabricant de boîtes aux lettres Decayeux.

Certes, les consignes connectées existent déjà dans les lieux publics, avec notamment Bluedistrib', la start-up rattachée à la filiale logistique du groupe Bolloré, "mais MyColisBox, présenté sous forme de modules pouvant contenir de 10 à 15 boîtes aux lettres, s’installe dans les espaces privatifs : halls d’immeuble, conciergeries ou encore dans des sas d’entreprise", explique Stéphane Decayeux, directeur général. Pour chaque boîte, Stéphane Decayeux estime à cinq le nombre d’utilisateurs possibles. Un module de 10 boîtes peut ainsi répondre à la demande de 50 personnes.

Dans les halls d’immeuble et de collectivités mais aussi dans les halls de mairies

"Nous sommes actuellement en discussion avec les distributeurs comme Amazon, Colis Privé ou encore Cdiscount pour qu’ils puissent proposer ce mode de livraison à leurs clients et réduire le coût de leur dernier kilomètre", explique le directeur général.

Depuis le lancement en janvier 2016, une quinzaine de modules MyColisBox ont été installés en France. Le dirigeant en prévoit 150 de plus pour 2017, représentant entre 1 500 et 3 000 boîtes et entre 7 500 et 15 000 utilisateurs potentiels. Cette ambition de croissance ne repose pas uniquement sur la cible des halls d’immeuble et de collectivités mais aussi sur les halls de mairies, qui souhaiteraient réduire les embouteillages dans leur ville en limitant le nombre de véhicules de livraison en circulation.

Le fabricant prévoit également de conforter les contrats passés cette année, notamment avec l’enseigne de bricolage Weldom (groupe Adeo, détenu à 70 % par Leroy Merlin, ndlr), qui a testé cette année un module de 10 boîtes aux lettres installé devant l’un de ses magasins, à Mimizan, dans les Landes. "Weldom a augmenté son business de 30 % grâce à cette offre dédiée aux commandes Internet, assure Stéphane Decayeux. Nous devrions avoir d’autres commandes en 2017." 

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