Liaisons roulières Turquie-France : l'État doit trancher

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Navire roulier de l'armement turc UN RO-RO dans le port de Toulon. Des chauffeurs turcs attendent pour tracter les remorques.

Crédit photo © DR
Les organisations professionnelles du transport routier dénoncent les conditions d'acheminement des marchandises via les "autoroutes de la mer" entre Istanbul et Toulon. Si le cabotage illégal est avéré, l'État devra prendre ses responsabilités.
Depuis le 26 janvier 2011, le port de Toulon accueille à nouveau deux navires rouliers de l'armateur turc UN RO-RO, qui a quitté le port de Marseille où il opérait depuis fin juillet 2010. Cet armateur, tout comme UND Deniz qui avait quitté le port de Toulon en novembre 2010 assure entre le port de Pendik, près d'Istanbul, et Toulon l'acheminement sur ses navires rouliers, le Cemil Bayülgen et l'UN Akdeniz, de deux catégories de poids lourds : des ensembles complets et des semi-remorques non accompagnées.
Les organisations professionnelles (TLF Méditerranée, OTRE PACA, AFTRI) ont d'emblée dénoncé cette pratique, arguant du fait que les transporteurs turcs restent sur la place portuaire française, attendant l'arrivée des rouliers pour venir avec leur tracteur décharger les remorques dételées et les livrer en France et dans les pays voisins.
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