Mer Rouge : première intervention allemande dans le cadre de la mission européenne Aspides

Frégate Hessen

En principe, les navires opérant dans le cadre de la mission européenne Aspudesne sont autorisés à intervenir qu'en réaction à une attaque et à tirer « de manière préventive ».

Crédit photo ©Bundeswehr
La frégate allemande Hessen, déployée en mer Rouge dans le cadre d'une mission navale de l'Union Européenne visant à protéger la navigation commerciale, a contré une attaque du mouvement Houthi au Yémen. Une première depuis son arrivée dans la zone mi-février. Athènes a approuvé de son côté la participation du pays à la mission européenne. Une frégate est en partance.

La marine allemande a annoncé avoir abattu le 27 février deux drones d'attaque de la faction militaire houthie, mouvement d'opposition du Yémen qui militarise la mer Rouge en s'attaquant aux navires marchands pour manifester son soutien au Hamas palestinien.

Ni l'équipage ni le bâtiment du navire (identité encore inconnue) n'ont subi de dommages, selon le communiqué de la marine allemande.

C'est la première intervention de la frégate allemande Hessen, partie du port de Wilhelmshaven le 8 février dernier avec un équipage de quelque 240 personnes à bord pour servir en mer Rouge dans le cadre de la mission navale de l'Union Européenne visant à protéger la navigation marchande (Aspides).

Une première allemande

« Il n'est pas exagéré de dire qu'il s'agit du déploiement le plus sérieux et le plus dangereux de la marine depuis des décennies », a déclaré le ministre de la Défense Boris Pistorius.

Le représentant de l'exécutif allemand rappelle toutefois que l'objectif de la mission européenne s'inscrit dans le droit international et vise à garantir la sécurité de navigation et de libre circulation des navires marchands dans l'ensemble de la région.

En principe, les navires opérant dans le cadre de la mission de l'UE ne sont autorisés à intervenir qu'en réaction à une attaque et à tirer « de manière préventive ».

Athènes a approuvé en début de semaine la participation du pays à la mission européenne sur proposition du ministre de la défense Nikos Dendias, a indiqué le porte-parole du gouvernement grec, Pavlos Marinakis. La frégate est en partance. À ce stade donc, Berlin, Paris, Rome et Athènes ont donné leur accord.

Adeline Descamps

 

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