Le tour du monde des producteurs de soja est rapidement mené. Les États-Unis dominent, mais avec des volumes amoindris par la sécheresse. Les deux voisins latino-américains que sont le Brésil et l’Argentine sont des alternatives sérieuses. Sur le premier semestre, le Brésil a en outre « bénéficié » d’une monnaie particulièrement faible face au dollar qui a rendu son soja compétitif. Dans un contexte de tensions entre Chine et États-Unis, de demande dopée et de cours fluctuant presque d’un jour à l’autre, la situation a été rendue plus compliquée encore par la crise pandémique. La contamination d’ouvriers portuaires en Amérique du Sud, les grèves qui en ont découlé dans les ports pour réclamer des mesures sanitaires et le placement en quarantaine des navires venus charger ont été des casse-têtes de gestion. Tout a contribué à rendre le marché du soja particulièrement instable sur les six premiers mois de l’année.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?