Cem’In’Eu franchit un cap

Cem’In’Eu ne prévoit pas d’augmenter la charge de ses trains pour l’instant.

Crédit photo OC
Au travers de sa filiale logistique Cem’In’Log, le groupe cimentier Cem’In’Eu a récemment dépassé le cap du million de tonnes déchargées sur le port de Sète. Ces tonnages augmenteront dès lors que deux nouvelles usines françaises verront le jour au cours de la seconde moitié des années 2020.

L'info. Cem’In’Eu est assurément le bon élève de la classe au plan de la chaîne logistique bas carbone. Le groupe a, en effet, franchi le cap symbolique du million de tonnes de clinker déchargées et réacheminées par le rail ou par voie fluviale sur le site de Sète fin avril 2024. Ce résultat est d’autant plus louable qu’il a été obtenu en moins de cinq années d’activité.

Cinq trains par semaine. D’une capacité annuelle maximale de 400 000 tonnes par an, il alimente les deux cimenteries du groupe implantées dans le Sud-Ouest et le Sud-Est de la France.

"Les acheminements vers Tonneins et Portes-les-Valence se font via le rail au travers de cinq trains en moyenne par semaine. Avec en tête une locomotive Diesel de l’entreprise ferroviaire Régiorail, les convois vers Tonneins comprennent treize wagons de 80 pieds – transportant quatre containers de vingt pieds - tandis que ceux vers Portes-les-Valence intègrent un wagon de plus", détaille Fabien Charbonnel Directeur Général de Cem’In’Eu.

Précisons ici que la capacité unitaire des deux usines est de 240 000 tonnes de ciment par an, leur approvisionnement en clinker étant pour chacune de 150 000 tonnes annuelles. Les flux actuels pourraient encore augmenter à l’avenir puisque ces deux usines tournent actuellement à 85 % de leur capacité nominale.
Enfin, Cem’In’Log affrète également des automoteurs pour livrer le clinker en vrac à Portes-les-Valence par l’intermédiaire de la voie fluviale.

Des tonnages à venir. En dépit de la crise que rencontre actuellement le secteur du BTP, le groupe maintient ses projets d’ouverture de deux nouvelles usines en France.

Dénommée Val de Loire Ciments, la première commencera à produire du ciment à partir de fin 2026 / courant 2027, la production devant atteindre une production nominale de 300 000 tonnes annuelles à partir de 2029.

"Au départ du port de Sète, un train hebdomadaire empruntera, ainsi, la ligne rénovée sur l’axe Niort-Parthenay-Saint-Varent-Thouars. Ce trafic sera porté à trois fréquences hebdomadaires à partir de 2029", indique Franck Dupont, co-fondateur de Cem’In’Eu.

Cap à l'est. Destinée également à devenir opérationnelle à compter de la seconde moitié des années 2020, l’usine alsacienne d’Ottmarsheim réceptionnera, quant à elle, 150 000 t de clinker par voie ferroviaire.
Enfin, une troisième usine, établie au Nord de Pologne, sera uniquement alimentée par voie maritime.
Cem’in’Eu est donc complètement en phase avec son nouveau plan visant à réduire de 20 % supplémentaires ses émissions de CO2 d’ici 2025.
La seule pierre d’achoppement réside dans le retard apporté dans la mise en œuvre de locomotives hybrides électrique / Diesel en remplacement des engins Diesel de forte puissance actuellement utilisés.

Ainsi, 80 % du parcours pourraient être réalisés en traction électrique. Mais le prix de ces locomotives "vertes" reste, pour l’instant, prohibitif pour le tractionnaire des trains de Cem’in’Eu.

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