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En congrès à Marseille, les aéroports français travaillent sur l’avenir du secteur

Les rencontres des aéroports français et francophones se tiennent à Marseille jusqu'au 1er juillet, sur fond d’une reprise dynamique du trafic passagers au printemps. Bien que des effets de la pandémie de Covid-19 subsistent, les professionnels se concentrent sur l’attractivité de l’emploi dans un secteur où des efforts conséquents sont attendus en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

A Marseille, les paquebots sont au rendez-vous, les croisiéristes aussi ?

En 2022, les paquebots seront au rendez-vous sur les quais phocéens, parés à larguer les amarres. Reste à savoir si les croisiéristes franchiront la coupée. Malgré des taux de remplissage encore faibles, le Club de la croisière Marseille-Provence espère renouer avec le trafic record de 1,8 million de croisiéristes en 2019 et prépare les Rencontres nationales du tourisme fluvial (RNTF) à Arles en novembre.

Ethiopian Airlines crée la surprise fret de l’aéroport Marseille-Provence

En 2021, soit seulement deux ans après son ouverture d’une ligne régulière mixte sur Addis-Abeba, Ethiopian Airlines s’est hissée sur la première marche du podium de l’aéroport Marseille-Provence pour le fret traditionnel, grâce à l’ajout au deuxième semestre d’un vol tout cargo hebdomadaire. Avec 56 526 tonnes, le fret avionné a progressé de 10,2 % en 2021 sur Marseille-Provence, tiré également par l’engouement des internautes pour le e-commerce.

Union des aéroports français : le Covid-19 fait chuter les trafics passagers et fret

Depuis le début de la crise due au Covid-19, le trafic passagers des aéroports français a chuté de 20 %. Ce repli va s’accélérer ces prochains mois, selon l’Union des aéroports français, et effacera la croissance de 2019. Le fret avionné devrait subir la même évolution accentuant sa baisse de 2,1 % l’an passé malgré la résistance de Paris-CDG et les bons résultats de Marseille-Provence.

Une convention pour les trois ans à venir

Lors du « Smart Port Day », le French Smart Port In Med a franchi une nouvelle étape en signant une convention pour les trois prochaines années. Tour d’horizon des points de vue des signataires, ou non, de cette convention. Axé sur la logistique intelligente, la performance industrielle et énergétique et l’offre digitale, French Smart Port In Med a franchi une nouvelle étape le 4 juillet 2019 lors de la signature d’une convention pour les trois prochaines années associant des acteurs publics et privés. Ceux-ci sont : l’État, la Banque des Territoires, la région Sud, la métropole Aix-Marseille-Provence, le département des Bouches-du-Rhône, la Ville de Marseille, Euroméditerranée, l’Union maritime et fluviale, CMA CGM, EDF, Hammerson, Naval Group, Traxens. Les nouveaux venus dans cette démarche : l’Union maritime et fluviale, Traxens, la Ville de Marseille ou encore la Caisse des Dépôts. « La Banque des Territoires intervient déjà sur la Smart City et le port est dans la lignée de nos actions. Nos axes stratégiques sont le numérique, le développement durable et l’attractivité. Nous travaillons sur des sujets disruptifs, nous finançons des études et collaborons à un projet-pilote (avec la mission interministérielle Rhône-Saône-Méditerranée, NDLR) sur l’axe Rhône-Saône pour introduire la blockchain comme tiers de confiance dans les transactions. Un autre enjeu majeur porte sur l’alimentation des navires au gaz naturel liquéfié. Nous regardons actuellement des dossiers en tant qu’investisseurs, afin de réduire l’empreinte carbone. La Banque des Territoires, aux côtés de Vinci, va également donner une nouvelle vie au J1 et nous sommes les propriétaires du Castel », détaille le directeur régional de la banque publique Richard Curnier.

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