Vers un recul généralisé des ventes de camions en 2023

Two white semi trucks in a row

L’année 2022 aurait pu être une année de rattrapage des années Covid-19 compte tenu du stock de commandes très important, avec de fortes hausses des immatriculations. Il n’en a rien été.

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Après le Covid-19, les pénuries de matières premières, exacerbées par la guerre en Ukraine, ont fortement impacté le marché des véhicules lourds. L’année 2022, qui aurait dû être une année de reprise, est restée "en basses eaux". Et 2023 se profile de manière plus sombre, selon les estimations de l’Observatoire du véhicule industriel de BNP Paribas Lease Group. 

Elles sont bien loin, les années de croissance molle qui prévalaient avant le Covid-19 ! Depuis que la pandémie a frappé la planète, les événements les plus incroyables se sont enchaînés, rendant particulièrement difficiles les prévisions de marché et donnant souvent l’impression de naviguer en plein brouillard. C’est l’exercice auquel s’est pourtant plié l’Observatoire du véhicule industriel (OVI) de BNP Paribas Lease Group, après avoir interrogé ses différents experts, pour établir ses prévisions pour l’année 2023 concernant le marché des véhicules industriels. Pour son nouveau directeur, Arnaud Villéger, qui remplacera Jean-Michel Mercier fin février après son départ à la retraite, la nouvelle année sera placée sous le signe de la transition.

De nombreux chocs géopolitiques et économiques

"L’année 2022 a été une année de transformation avec de nombreux chocs géopolitiques et économiques ; 2023 devrait être une année de transition, mais vers quoi ? L’inflation globale devrait diminuer, la récession devrait être courte et peu profonde, cependant la contraction pourrait être plus importante du fait du prix élevé des énergies, notamment le gaz, et d’une baisse plus lente que prévue de l’inflation… Quant aux baisses des taux, elles pourraient intervenir plus tard, ce qui limiterait la relance de la demande. L’emploi, de son côté, devrait augmenter lentement. En France, l’optimisme n’est pas de mise pour un tiers des entreprises du transport, 61 % des experts prévoient une augmentation des défaillances d’entreprises." Le constat n’a donc rien de réjouissant.

L’année 2022 aurait pu être une année de rattrapage des années Covid-19 compte tenu du stock de commandes très important, avec de fortes hausses des immatriculations. Il n’en a rien été. Les immatriculations de véhicules industriels (VI) de 5 tonnes et plus, sur douze mois glissants à novembre 2022, se sont établies à 44 341 unités, soit une maigre hausse de + 0,5 % par rapport à 2021. (...)

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