Union TLF : "Compétitivité : nous devons à la fois être respectés et ne pas être pénalisés "

Eric Hémar, président de l'Union TLF.

Crédit photo Union TLF
L’Union TLF a tenu, le 27 juin, son assemblée générale annuelle. L’occasion pour le nouveau tandem dirigeant, au profil de capitaines d’industrie – Eric Hémar et Jean-Pierre Sancier – de faire connaître leur feuille de route. Celle-ci fait la part belle à l’action pour la compétitivité de la filière.  

L'Officiel des Transporteurs  : Vous avez bouclé, le 27 juin, la première assemblée générale (AG) du nouveau tandem que vous formez, avec Jean-Pierre Sancier, à la tête de l’Union TLF. On a le sentiment d’un tournant dans la vie de votre organisation patronale… 

Eric Hémar : On parle de tournant dès lors qu’émerge une nouvelle gouvernance car une organisation dépend des hommes. Lorsqu’ils arrivent, ils sont porteurs d’organisations et de moyens d’action un peu différents.

Pour autant, il existe également une grande continuité : les adhérents restent les mêmes, les sujets également. En clair, nous sommes davantage dans l’évolution que dans la révolution. 

L'O.T. : Il a beaucoup été question de compétitivité au cours des échanges de tables rondes pendant l’AG. Peut-être faut-il y voir un lien avec la mission qui vous a été confiée (ainsi qu’à Patrick Daher) par les pouvoirs publics (une mission sur la compétitivité de la filière logistique française, Ndlr). Ce sujet figure au cœur de l’action de TLF 

E. H. : L’enjeu numéro un consiste à faire que les entreprises françaises du transport et de la logistique, sur leur territoire, puissent se trouver à armes égales avec leurs concurrents européens sur le terrain de la compétitivité. Nous possédons des atouts, mais également des handicaps. Ce qui nous permet d’entretenir une discussion avec les pouvoirs publics, basée sur cet élément.

Nous ne sommes hostiles à rien mais nous avons un principe qui veut que nous n’acceptons pas d’être désavantagés par rapport à nos concurrents européens, car, en contrepartie, nous sommes en capacité de créer des emplois, de développer des infrastructures, d’aider à la compétitivité des secteurs industriels.

Nous devons à la fois être respectés et ne pas être pénalisés. C’est le bon équilibre que nous devons chercher à trouver. C’est vraiment à ce titre là que la présidence de TLF représente un enjeu pour moi. Cette première assemblée générale a fait un focus sur ces sujets clé. C’était pour moi vraiment important. 

L'O.T. : Vous avez, au cours de l’une de vos interventions, appelé à la mise en place d’une plateforme France Logistique qui regrouperait les principales organisations du transport et de la logistique afin qu’elles oeuvrent ensemble sur des sujets communs. Vous dîtes que l’atomisation de la représentation professionnelle constitue l’un des maillons qui affectent la compétitivité de la filière logistique française… 

E. H. :  Il n’est pas question d’appeler à une fusion des organisations. Il s’agit simplement de dire nous avons des sujets communs qui sont stratégiques comme la formation des hommes, l’attractivité des équipes, l’attractivité commerciale vis-à-vis de la filière logistique française…. Nous devons, nous professionnels, mettre en commun ces sujets que nous traitons de manière partielle dans nos organisations afin d’avoir une action beaucoup plus efficace. 
 

Lire l'intégralité de l'entretien dans L'Officiel des Transporteurs  n°2980 du 28 juin 2019.

 

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