Une année de reprise sur fond d’inflation pour les transporteurs

Dès janvier, les entreprises interrogées par la FNTR pour son enquête trimestrielle de conjoncture se disent fragilisées par le contexte inflationniste et par l’allongement des délais de livraison de véhicules neufs et de pièces de rechange.

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Avec des postes de charge qui augmentent et des chaînes logistiques désorganisées, les fournisseurs et les clients sont eux aussi affectés par l’inflation… Ce scénario cauchemardesque a bel et bien constitué la réalité quotidienne de 2022 pour les transporteurs routiers, avec une éclaircie apportée par des aides gouvernementales.

L’année 2022 ? Un enchaînement de hausses et de problématiques inédites pour les transporteurs. Dès janvier, les entreprises interrogées par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) pour son enquête trimestrielle de conjoncture se disent fragilisées par le contexte inflationniste et par l’allongement des délais de livraison de véhicules neufs et de pièces de rechange. Une tension sur le marché des poids lourds qui alimente, là aussi, des hausses des prix, souligne l’Observatoire du véhicule industriel (OVI).

Des chargeurs "très hermétiques"

Les organisations professionnelles s’alarment également de la flambée des prix des énergies et d’une difficulté d’application de la clause de répercussion pour les PME. L’OTRE dénonce des "donneurs d’ordres qui restent toujours très hermétiques" à la prise en compte de ces hausses de coûts et en appelle au gouvernement.

Le 1er février, l’augmentation des tarifs d’autoroutes la plus élevée depuis longtemps vient s’ajouter à ce tableau. "Trop c’est trop", s’insurge l’organisation. Invitée, le 8 février, du journal télévisé de TF1, Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR, témoigne aussi. "Les entreprises ont des surcoûts, qui selon les tailles d’entreprise, varient, explique la dirigeante. Ils peuvent aller de 7 000 euros à 50 000 euros par mois. "

Une crise plus violente

Mais fin février, la guerre en Ukraine et ses conséquences viennent tendre encore la situation. Aussi, le 11 mars, le Premier ministre, alors Jean Castex, annonce une remise à la pompe de 15 centimes d’euro par litre de carburant. Une mesure "qui ne répond pas aux besoins urgents des entreprises" du transport, regrettent la FNTR, la FNTV, l’OTRE et TLF dans un communiqué commun.

Le 16 mars, depuis Bruxelles, le bureau commun à trois organisations de transporteurs, dont la FNTR, assure. "Nous sommes dans une crise qui frappe le secteur beaucoup plus violemment que les deux dernières années lors de la pandémie de Covid-19ou même lors de la crise financière de 2008", écrivent-elles. Le jour même, en France, Jean Castex annonce les mesures de son plan de résilience, dont le renforcement du dispositif de prêt garanti par l’État (PGE).

Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3138 du 23 décembre 2022.

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