Transports Mazet (26) : 40 Renault Trucks au B100 sur parc

Christophe Martin (à droite), directeur général de Renault Trucks France, a même offert à Thierry Mazet une plaque commémorative du jour de livraison de ses premiers véhicules au B100.

Crédit photo V. V.-L
Le groupe de messagerie Mazet, basé à Montélimar, vient d’acquérir, auprès de Renault Trucks France, 40 camions roulant au colza. Cet investissement doit lui permettre de tester ce carburant en conditions réelles, avant un remplacement éventuel de toute sa flotte.

Christophe Martin, directeur général de Renault Trucks France, est venu lui-même, le 8 septembre, à l’agence Mazet de Lyon-Saint-Fons, pour remettre à Thierry Mazet, président du groupe de messagerie, les clés de véhicules neufs. Il faut dire que la commande de ce groupe, qui est le plus ancien client transporteur de la marque au losange, n’a rien d’anodin. Elle porte sur 40 camions roulant au colza : 20 Renault Trucks T 480 ch et 20 Renault Trucks D Wide 4x2 240 ch. Par l’intermédiaire de Trucks Solutions, son distributeur de Valence (Drôme), le constructeur a signé, là, la plus importante commande de ces modèles équipés pour fonctionner au B100, le carburant fourni (au même prix que le diesel) par le groupe Avril.

L’investissement se monte à 3,5 M€, que Mazet finance par crédits à moyen terme. Comme pour tous ses clients, Avril, de son côté, prend en charge la création des cuves (coût : 20 K€ chacune), hors génie civil. Les agences Mazet de Lyon, Paris et Lille sont d’ores et déjà équipées, et celles de Toulouse, Montélimar et Oyonnax doivent suivre.

Des clients qui reviennent

Pour ce groupe de transport routier de marchandises qui a signé la charte Objectif CO2 dès 2015, la démarche se veut écologique : selon le groupe Avril, le B100 réduit de 60 % les rejets de CO2 (« du puits à la roue ») par rapport au diesel. "Nous avions essayé l’électrique, avec le Renault 19 t, explique Thierry Mazet. C’est fabuleux à la conduite, mais quand on voit le coût et le peu d’autonomie, ça calme !" Après avoir testé le gaz, le dirigeant juge celui-ci aussi trop coûteux, mais aussi source de risques. Restait donc le colza, de préférence 100 % français : "C’est notre ADN, assure cet Ardéchois, puisque nous sommes un groupe de messagerie français, familial, indépendant".

> Lire la suite de l'article (accès réservé) dans l'Officiel des transporteurs n° 3035 du 18 septembre 2020

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