C'est, jusqu'à présent, sans fait marquant que se déroule la campagne betteravière 2015. Si les relations entre sucriers et transporteurs se sont détendues, les prix de transport n'évoluent guère.
"Hormis une grève de salariés dans une sucrerie du Pas-de-Calais qui a provoqué quelques perturbations pour les transporteurs, la campagne betteravière 2015 ne présente aucun fait marquant", note Sylvie Plotton, secrétaire de la commission bennes de la FNTR. "Si ce n’est que, pour des raisons climatiques, les volumes sont plutôt moindres qu'en 2014 et qu’elle a commencé plus tardivement qu’à l’accoutumée dans certaines régions".Ce fut notamment le cas dans la Marne, témoigne Bernard Liébart, des Transports Liébart. "En raison de la sécheresse, la campagne a démarré avec trois semaines de retard par rapport aux dates habituelles ; les betteraves étaient trop petites pour être récoltées et impossibles à arracher. Les six personnes supplémentaires que nous avions affectées aux six véhicules en double poste dédiés à la campagne n’ont pu démarrer le travail. Résultat : 130 000 euros de perdus en septembre. Heureusement, le mois d’octobre a bien donné, avec du beau temps et sans problèmes…
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