Transport d'animaux vivants : l’OTRE interpelle la DGITM

Les professionnels du secteur invoquent également la co­responsabilité du donneur d’ordre, la réglementation estimant que, en cas de litige, la responsabilité incombe au dernier apporteur, c’est-à-dire au transporteur.

Crédit photo D. Delion
Une réunion sur le transport d'animaux vivants a réuni l’OTRE, la DGITM (Direction générale des infrastructures, de la terre et de la mer) et la DGAL (Direction générale de l’alimentation) le 26 avril dernier. L'objectif étant d'é­changer sur les difficultés du secteur à faire cohabiter la réglementation sociale européenne, côté ministère des Transports, et la réglemen­tation sur le bien-être animal, côté ministère de l’Agriculture.

Les animateurs du conseil de métier transport d'animaux vivants de l’OTRE se sont rendus à la DGITM (Direction générale des infrastructures, de la terre et de la mer) le 26 avril dernier, pour une réunion d’é­changes à laquelle était également conviée une représentante de la DGAL (Direction générale de l’alimentation). À l’ordre du jour : "les difficultés du secteur à faire cohabiter la réglementation sociale européenne, côté ministère des Transports, et la réglemen­tation sur le bien-être animal, côté ministère de l’Agriculture", selon le communiqué publié par l’OTRE, qui assure fédérer près de 60 % des effectifs d’entreprise du secteur. Quatre gros dossiers ont été évoqués lors de cette entrevue :

  • le problème des poids et surcharges des véhicules ; 
  • la réglementation sociale ;
  • la concertation des acteurs de la filière ; 
  • la coresponsabilité des donneurs d’ordre.

Sujets aux amendes

"Sur le premier point, dans 70 % des cas, on est en phase. Pour certains animaux, la densité (donc le bien-être) est respectée, mais nous sommes en surcharge, donc sujets aux amendes, indique Stéphane Grégoire, président du conseil de métier. Les transporteurs d’animaux vivants sont souvent sanctionnés pour des dépassements d’amplitude. Il nous faut parfois composer avec les temps d’attente avec les bateaux ou les abattoirs. Il faut que tout le monde se mette autour d’une table pour la longue distance." Les professionnels du secteur invoquent également la co­responsabilité du donneur d’ordre, la réglementation estimant que, en cas de litige, la responsabilité incombe au dernier apporteur, c’est-à-dire au transporteur. Une prochaine réunion est prévue en juin. 

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