Pour le groupe de transport Mousset, la crise ouvre d’autres perspectives

Le groupe de transport pense également ouvrir en octobre à nouveau son capital à ses salariés, comme en 2017, mais aussi à des financiers.

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Situé en Vendée, le groupe de transport Mousset entend tirer des leçons de la crise actuelle. Télétravail, nouveaux métiers et levée de fonds sont au programme.

Au sein du groupe Mousset, la crise liée au coronavirus a eu des impacts différents selon les branches d’activité. Celles liées à l’agroalimentaire et à la cour de ferme tournent à 90 %, voire à 100 %. Alors que concernant le transport industriel (BTP, livraison à domicile, etc.), le groupe vendéen (220 M€ de CA, 121 agences en Europe) a perdu 70 % de son activité, mais la reprise économique se faisait sentir depuis mi-avril. Diversifier les activités depuis sept ans se révèle donc "une stratégie gagnante" pour Frédéric Leblanc, président du directoire. Pour autant, le groupe, qui a placé au chômage partiel 700 de ses 2 250 collaborateurs pendant la période confinement, ne prévoit pas de dégager de résultats cette année.

Une reprise en toute sécurité

Interrogé sur les perspectives de reprise, Frédéric Leblanc mise sur un retour à la normale à la mi-septembre. D’ores et déjà, un protocole sanitaire est prévu pour l’assurer dans les meilleures conditions de sécurité, avec la mise à disposition des équipements de protection nécessaires (masques, gants, lunettes), des lingettes et bombes désinfectantes et du gel hydroalcoolique. Les mesures barrière seront également conservées plusieurs mois. Une vidéo pédagogique sur les précautions sanitaires a été créée à cet effet.

Prendre un tournant stratégique

Durant le confinement, tous les personnels sédentaires ont été en télétravail. Un test grandeur nature qui, à présent, pourrait impulser "une autre manière de travailler" car la productivité et la qualité du travail fourni a été au rendez-vous, constate Frédéric Leblanc. Lequel prévoit aussi d’équilibrer ses business model en cas de nouvelle crise. Des opérations de croissance externe pourraient ainsi se concrétiser début 2021. L’occasion d’aller vers de nouveaux métiers.

Le groupe de transport pense également ouvrir en octobre à nouveau son capital à ses salariés, comme en 2017, mais aussi à des financiers. Ainsi, une levée de fonds, opérée avec Rothschild à hauteur de 30 millions d’euros maximum (50 % apportés en haut de bilan), se concrétisera probablement en septembre.

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