Chargée du portefeuille de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal aura la tutelle sur les transports et son secrétaire d’État, Frédéric Cuvillier. La mayonnaise prendra-t-elle alors que les dossiers brûlants s'empilent ?
Dans un contexte économiquement atone, le TRM français peut-il se féliciter du nouveau gouvernement de Manuel Valls dévoilé le 2 avril ? À moins d’être grand clerc, difficile de savoir si la nomination de Ségolène Royal au poste de ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l'Énergie fait l’unanimité chez les dirigeants d’entreprises comme au sein des organisations professionnelles.Nommée numéro trois du gouvernement à 60 ans, la présidente de la région Poitou-Charentes fait une entrée tonitruante à l’Hôtel de Roquelaure, le siège parisien du ministère de l’Écologie, et s’adjoint les services de proches pour étoffer son cabinet. Jean-Louis Bianco devient son conseiller spécial, Jean-Luc Fulachier, ex-directeur général des services à la région Poitou-Charentes, est nommé directeur de son cabinet.
Quelle vision des transports ?
À la tête d’un ministère à la fois stratégique et dans ses cordes, Ségolène Royal…
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