Marché français des véhicules industriels : 51 700 immatriculations prévues en 2018

À l'instar du marché européen, l'Hexagone a enregistré un bond de 7,6 % au 1er semestre. La hausse a bénéficié surtout aux tracteurs (+ 10 %) qui pèsent désormais pour 55 % des immatriculations.

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Les immatriculations de véhicules industriels pour le deuxième semestre 2018 ont été revues à la hausse. C'est ce que confirme l'étude de l'OVI (Observatoire du véhicule industriel) de juin. Au total, le marché français s'apprête à dépasser le seuil des 50 000 unités immatriculées sur l'ensemble de l'année.

Les immatriculations de véhicules industriels de plus de 5 tonnes pour le deuxième semestre 2018 ont été revues à la hausse. Dans son étude de juin, l'OVI – Observatoire du véhicule industriel estime à 28 000 et non plus à 26 000 les tracteurs qui seront vendus sur le marché français sur la période.

Les tracteurs entraînent avec eux les semis, au sens propre comme au figuré, dont les immatriculations seront également à la hausse. Pour les porteurs, les prévisions sont maintenues à 23 700 véhicules compte tenu de l'allongement des délais de livraison.

Un début d'année historique

Au total, le marché français s'apprête à dépasser le seuil des 50 000 unités immatriculées sur l'ensemble de l'année avec exactement 51 700 unités contre 49 700 initialement prévues. Ces données viennent conforter les chiffres enregistrés depuis le début de l'année, qui faisaient déjà état d'une belle reprise. À l'instar du marché européen (*), l'Hexagone a enregistré un bond de 7,6 % au 1er semestre. La hausse a bénéficié surtout aux tracteurs (+ 10 %) qui pèsent désormais pour 55 % des immatriculations. L'OVI parle de "début d'année historique". La politique de renouvellement du parc des entreprises à des intervalles plus courts se fait aussi sentir.

En ce qui concerne les porteurs carrossés de plus de 5 t, ils ont également enregistré une progression des ventes, notamment pour le secteur du BTP, particulièrement dynamique cette année. Avec + 12,3 %, le segment VUL n'est pas en reste non plus. Au contraire, il serait proche de son plus haut niveau depuis 10 ans. Enfin, les remorques et les semi-remorques ont marqué un bond de presque 14 %. Les segments dry, frigo et benne ont été les plus dynamiques.

Des efforts sur les économies d'énergie

Autre fait marquant pour l'OVI, les efforts faits par les constructeurs et les transporteurs pour obtenir des économies d'énergie, à la fois en jouant sur l'aérodynamique ou la résistance au roulement mais aussi via les apports de l'informatique embarquée ainsi que l'application de l'IoT et les essais de platooning.

L'essor du gaz – et notamment du biométhane –, mais aussi l'offre croissante de véhicules électriques sont des phénomènes qui deviennent significatifs, comme l'ont prouvé les nouveautés présentées depuis Solutrans. L'échéance réglementaire européenne de 2019 – obligation pour les constructeurs de déclarer les émissions de CO2 des nouveaux véhicules – y étant certainement pour beaucoup.

(*) Avec plus de 131 000 véhicules immatriculés en début d'année, l'Europe trouve les valeurs de 20 078. Si l'Allemagne se stabilise, la Pologne marque la progression la plus importante avec + 19 %.

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