Marché du véhicule industriel : des hauts et des bas en 2019

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Des hauts et des bas en 2019

Crédit photo Slimane Boukezzoula
Le marché du VI s’est illustré par des variations spectaculaires au cours de l’exercice 2019. D’une semaine à l’autre, les tendances à la hausse et à la baisse se sont affichées sur des variations à deux chiffres. Selon l’Observatoire du véhicule industriel, le nombre des immatriculations en Europe et en France s’avère globalement stable. Les prévisions pour 2020 font état d’un recul des immatriculations en raison de divers facteurs… Sur un marché français dont la maturité se situerait autour des 50 000 VI.

Le marché du poids lourd poursuit son enracinement profondément européen, avec des performances qualifiées "d’excellent cru" par l’Observatoire du véhicule industriel (OVI). Les marchés du centre et de l’est de l’Europe continuent de peser sur les comptes d’exploitation des constructeurs européens, mais leur poids s’est avéré moins significatif. Le marché européen des véhicules de + 3,5 tonnes a franchi le cap des 400 000 unités vendues (sur une période en glissement d’octobre 2018 à octobre 2019). Une performance qui n’avait pas atteint un tel niveau depuis 2008 (plus de 430 000 immatriculations) et le début de la crise économique liée aux subprimes, qui avait fait chuter les ventes à moins de 245 000 véhicules en 2009.

L’Allemagne pèse près d’un quart des ventes

À elle seule, l’Allemagne pèse près d’un quart des ventes effectuées sur le marché européen avec 100 430 immatriculations (+ 6,4 %). La France occupe la deuxième marche du podium, avec 57 543 nouvelles immatriculations (+ 4,4 %). "Elle flirte avec son meilleur résultat historique avec 57 862 unités en 2008", commente Jean-Michel Mercier, directeur de l’OVI.

Les constructeurs européens ont également amélioré leurs performances commerciales en Europe du Nord (+ 6 %), en Grande-Bretagne (+ 3,3 %) et au Benelux (+ 2,7 %).

Les pays de l’Est en recherche d’oxygène ?

Au rayon des marchés qui n’ont pas "matché", on trouve l’Espagne (- 3,6 %) et l’Italie (- 7,8 %). Les transporteurs des pays de l’Est seraient-ils entrés dans une phase de recherche d’oxygène après toutes ces années à tisser leur toile sur l’ensemble des marchés européens ? En tout cas, l’OVI n’hésite pas à parler de "ralentissement" à propos des ventes de VI sur ces marchés. "Le ralentissement perçu au mois de juin s’est confirmé tout au long de l’année. Alors qu’on était à 2,5 % en avril par rapport à 2018, au mois de novembre le repli du nombre d’immatriculations atteint les 6,6 %, note l’OVI. La Pologne, principal pays avec 42 % des immatriculations des pays de l’Est (et premier pavillon européen à l’international), suit le repli global avec une baisse de 5 + des immatriculations."

La Pologne n’a pas le monopole de cette tendance baissière. Plusieurs autres pavillons d’Europe de l’Est lui emboîtent le pas du repli : Hongrie (- 15,1 %), Lituanie (- 11,3 %), Slovénie (- 15,8 %) et Lettonie (- 26 %). Le marché français des immatriculations aura connu deux périodes bien distinctes en 2019. "Lorsque l’on regarde les évolutions mensuelles, le premier a été exceptionnel jusqu’en juin, sous l’effet notamment de la date de mise en œuvre du nouveau tachygraphe (7 116 immatriculations pour ce seul mois)", souligne l’OVI.

> Lire l'intégralité de larticle dans L'Officiel des transporteurs n° 3005 du vendredi 31 janvier 2020

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