Loi climat, le feuilleton des nouvelles mesures environnementales

Le montant de la contribution pourra varier en fonction de la performance environnementale des motorisations des véhicules.

Crédit photo Adobe Stock
L’année 2021 a été ponctuée de débats au Parlement et de prises de position publiques des uns et des autres autour des mesures à inclure dans la loi climat et résilience pour limiter l’impact environnemental du transport de marchandises. Finalement, des changements lourds de conséquences pour les transporteurs ont été adoptés, mais ils seront accompagnés.

Signée par Emmanuel Macron le 22 août depuis le fort de Brégançon, la loi "portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets", dite "loi climat et résilience", n’a pas été adoptée sans débats mouvementés à propos de ses dispositions ayant un impact non négligeable sur les transporteurs routiers.

À commencer par la possibilité, pour les Régions, d’instaurer une écotaxe sur les poids lourds. Le 14 mars, l’Assemblée nationale a adopté cette mesure en commission spéciale. Aussitôt, levée de boucliers du côté de la profession… plus ou moins entendue par les sénateurs : le 24 juin, ceux-ci remaniaient le texte, en commission, remplaçant l’habilitation du gouvernement à légiférer par voie d’ordonnance, par un objectif de mise en place "dans le cas où le transport routier de marchandises ne parviendrait pas à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de manière significatif d’ici 2028". Mais rien n’était approuvé et la perspective de telles écotaxes s’est invitée dans la campagne des élections régionales de juin, notamment en Île-de-France, où la présidente de la Région, Valérie Pécresse, s’y était montrée favorable…

Des écotaxes régionales controversées

Puis retournement de situation : dans la version de la loi entérinée, l’article 137 autorise effectivement le gouvernement à prendre, par voie d’ordonnance, les mesures permettant aux Régions volontaires (voire aux départements limitrophes de celles-ci) d’instituer, à compter du 1er janvier 2024, des "contributions spécifiques" assises sur la circulation des véhicules de transport routier de marchandises sur les routes nationales dont elles ont la charge. Mais à une condition : que ces dernières supportent ou soient susceptibles de supporter un report significatif de poids lourds voulant éviter des voies où une telle écotaxe est déjà appliquée par une région ou un pays voisin. En outre, le montant de cette contribution pourra varier en fonction de la performance environnementale des motorisations des véhicules.

> Lire la suite de l'article dans l'Officiel des transporteurs (réservé aux abonnés)

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15