Formé aux côtés de la Première ministre d’extrême droite Giorgia Meloni, le gouvernement italien vient d’annoncer un renforcement du contrôle des prix pratiqués par les exploitants de stations-service, en raison de la nette augmentation des tarifs observée depuis le début de l’année. Les pompistes devront à l’avenir communiquer quotidiennement aux autorités le prix de vente de leurs carburants.
Une interdiction de vente de 7 à 90 jours
Le gouvernement Meloni ne veut pas prolonger le subventionnement des carburants, en vigueur jusqu’à fin 2022, mis en place par le précédent gouvernement de Mario Draghi. À la place, Rome mise sur une plus grande transparence. Le décret présenté mi-janvier vise à lutter contre la spéculation, qui serait à l’origine de l’explosion des prix à la pompe.
En une semaine, le litre d’essence avait augmenté dans la péninsule de 17 centimes en moyenne par litre pour atteindre 1,81 euro. Les opérateurs de stations-service qui n’appliqueraient pas cette mesure de transparence risquent une interdiction de vente de 7 à 90 jours.
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3140 du 20 janvier 2023.