Alors que ses qualités environnementales sont appelées à s’améliorer, l’hydrogène est déjà très utilisé dans l’industrie. La façon de transporter et de distribuer cette source d’énergie est connue. "Des entreprises telles qu’Air Liquide, Linde ou encore Messer et Air Product transportent régulièrement de l’hydrogène depuis leurs centrales de production jusqu’aux points de consommation", confirme France Hydrogène dans son Panorama des solutions hydrogène. Pour cette distribution, deux organisations routières sous ADR apparaissent.
Deux process
La première consiste à transporter des bouteilles qui contiennent de l’hydrogène comprimé entre 200 et 300 bars de pression. Ces bouteilles en acier ou en matériaux composites ont des volumes variables. À bord des véhicules, elles sont conditionnées dans des cadres ou des tubes "trailers". Malgré des développements avec des niveaux de compression jusqu’à 500 bars, "ce type de transport est peu compétitif dès que les livraisons dépassent 1 tonne et au-delà d’un rayon de 150 kilomètres", selon France Hydrogène.
La deuxième logistique contourne ces limites et nécessite de refroidir l’hydrogène afin de le condenser sous forme liquide. Plusieurs tonnes d’hydrogène peuvent alors être acheminées sur de longues distances à l’aide de camions citernes. Dans la plupart des cas, les citernes adaptées au transport d’hydrogène sont détenues par les chargeurs, qui confient leur traction à des transporteurs routiers.
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3112-3113 du 20 mai 2022.
