Installé dans les Côtes-d’Armor, le groupe Garnier a repris un ensemble composé de trois entités basées dans la Loire : les Transports Daniel et Demont, VTB et ATS. Cette opération finalisée le 16 décembre dernier dope son portefeuille d’un volume d’affaires supplémentaires de 23 millions d’euros, son effectif de 160 nouveaux collaborateurs et son parc de 130 véhicules moteurs supplémentaires.
"Jean-Luc Vernin [ex-PDG des Transports Daniel et Demont] et son épouse, qui remercient l’ensemble de leurs salariés pour leurs années de collaboration, ont souhaité pérenniser l’entreprise fondée en 1936. Cette transmission s’est organisée sur la base d’un partage de valeurs à la fois humaines et professionnelles", déclare Nicolas Garnier, repreneur et président du groupe éponyme. Le dirigeant souhaite à présent "bien réussir la passation et être dans une belle continuité avec l’ensemble des parties prenantes, salariés, clients et fournisseurs. "
Consolider l'offre
Pour le groupe breton, cette intégration est l’occasion de créer des "synergies métier" dans le transport conditionné et le vrac, de consolider son offre, notamment dans trois de ses métiers (tautliner/plateau, benne et affrètement), mais aussi de s’ouvrir à de nouveaux marchés (acier, construction, boisson…). Profitant d’"une situation géographique stratégique", il est en mesure d’assurer ses transports depuis la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Avec la reprise de ces trois entités, le groupe Garnier emploie 1 250 collaborateurs, exploite 900 moteurs et pèse 145 millions d’euros de chiffre d’affaires : près de 83 % des volumes sont générés par le transport (citerne pulvé, conditionné, vrac-bennes, livraison en cour de ferme), près de 7 % par la logistique (115 000 mètres carrés de stockage) et environ 10 % par le copacking.
