Les "nouveaux défis" du transport routier espagnol

Ovidio de la Roza, président de la CETM. A sa droite, Maria Quijano, nouveau secrétaire général de l'organisation.

Crédit photo DS
"De nouveaux temps arrivent, ce qui implique des solutions nouvelles et imaginatives", a déclaré Ovidio de la Roza, président de la Confédération espagnole du transport routier de marchandises (CETM), la principale organisation espagnole, lors de l’assemblée générale qui s’est tenue à Madrid le 14 juin dernier.

Lors de l'assemblée générale de la Confédération espagnole du transport de marchandises (CETM) qui s'est tenue à Madrid le 14 juin dernier, son président a fait référence à des "changement profonds, plus profonds même que ce que nous pouvons imaginer, en Espagne et en Europe". Il a évoqué la fiscalité, le Brexit, la décarbonation du transport et l’innovation, en particulier la transformation digitale, et les exigences des clients. Il a insisté sur l’importance de la transformation digitale qui "apportera des avantages importants aux entreprises de transport", tout en demandant aux organisations membres de la Confédération de "réaliser un effort supplémentaire" dans ce domaine.

Un changement de dénomination

­­Du côté du gouvernement es­pa­gnol, il y a aussi un changement de cap important. Mercedes Gómez, directrice générale du transport terrestre au ministère de l’Équipement, présente lors de l’assemblée générale, a indiqué que l’administration prépare une "nouvelle stratégie en matière de mobilité". Elle a évoqué un "changement de paradigme" : l’objectif est de promouvoir une mobilité "sûre, durable et connectée". Le ministère va même changer de dénomination : il deviendra le ministère des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain. Ces "nouveaux défis" ne doivent pas faire oublier les problèmes plus "traditionnels" de la profession, qui demeurent sans solution malgré la progression globale de l’activité.

Les détournements obligatoires de trafic vers les autoroutes à péage sont perçus com­me une "écotaxe camouflée" par Ovidio de la Roza. À cela s’a­joute la concurrence déloyale en provenance des pays de l’Est mais aussi sur le territoire national de la part des coopératives illégales. Sans oublier la pression permanente des chargeurs en vue d’introduire les 44 tonnes, une solution que le seteur refuse de pied ferme si elle n’est pas accompagnée de compensations tangibles.

 

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