Le rapport du Comité d'orientation des infrastructures fait réagir la profession

Attendu de pied ferme, le rapport du Comité d'orientation des infrastructures n’a pas manqué de susciter plusieurs réactions.

Crédit photo David Delion
Suite à la remise du rapport du Comité d'orientation des infrastructures (COI) remis hier à la ministre des Transports Élisabeth Borne, plusieurs organisations de la profession ont dénoncé les hypothèses proposées.

Missionné par le ministère des Transports dans le cadre de Assises de la Mobilité, le Comité d'orientation des infrastructures (COI) a rendu son rapport à la ministre des Transports Élisabeth Borne le 1er février. Attendu de pied ferme, il n’a pas manqué de susciter plusieurs réactions.

D’abord, celle d’Hervé Maurey, sénateur de l’Eure et président de la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, qui rappelle que "la signature de ce rapport par l’ensemble des membres du Conseil, qui n’était pas acquise au départ compte tenu de la diversité de leurs points de vue, est un message fort, qui appuie les différentes priorités identifiées, telles que la transition énergétique".

Une "boîte à outils"

Si le rapport préconise trois scénarios pour le financement des infrastructures, aucun d’entre eux ne semble trouver grâce aux yeux de la FNTR et l’Union TLF pour qui "force est de constater que le COI met sur la table une boîte à outils (TICPE, vignette, péage urbain) pour collecter toujours plus de recettes auprès du secteur du transport routier de marchandises (TRM) alors qu'il n'est qu'un utilisateur minoritaire (5 %) du réseau routier".

À l’inverse, pour le réseau Action Climat, "la mise en place d’une redevance d’usage des infrastructures sur les poids lourds est également indispensable mais elle devra être basée sur les distances parcourues et non une simple vignette temporelle".

Un empilement de mesures punitives

Estimant que ce rapport constitue "un empilement de mesures punitives pour le transport routier", l’OTRE pointe également la réforme du financement des infrastructures qui "ne peut se faire que dans le cadre d’une réflexion élargie au réseau concédé en recherchant l’équilibre financier entre les deux pour converger, à terme, vers un tarif moyen sur tout le territoire, au titre de l’équité entre les régions".

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