Le groupe Breger va convertir plus d’un tiers de son parc au GNC

En parallèle au GNC, le groupe Breger entend, à l’avenir, miser aussi sur l’hydrogène.

Crédit photo Breger
Le groupe Breger s'est fixé pour objectif de convertir un tiers de ses 400 moteurs au gaz naturel comprimé (GNC) d'ici 2023. En  coulisses, il travaille sur ce projet depuis 2017.

Multiplier par trois sa flotte de camions alimentés au gaz à l’horizon 2023. C’est l’objectif fixé par le groupe Breger, en Mayenne, qui possède déjà 60 véhicules de ce type sur un parc total de 400 moteurs. Montant de la facture : 20 millions d’euros.

Une autonomie jusqu'à 550 km

Le groupe spécialiste de l’organisation transport et logistique a fait le choix de se lancer dans les technologies gaz naturel comprimé (GNC) en 2017. "Après une période de test sur les flux des acteurs de la grande distribution et la mise en place d’un modèle économique, aujourd’hui, nous accélérons et allons continuer à le faire de sorte à aller sur des activités complémentaires et différentes (groupage), déclare le P-dg Vincent Lesage. En cohérence avec notre engagement environnemental, la volonté est d’aller vers le 100 % bioGNC." 

Si, dans les débuts, les véhicules parcouraient entre 300 et 350 kilomètres, le groupe peut désormais compter sur une autonomie allant jusqu’à 550 kilomètres. Ce déploiement est à l’image du réseau d’avitaillement en plein développement, dit-il, citant la mise en service d’une station à Laval fin 2021.

L'hydrogène aussi

En parallèle au GNC, le groupe Breger entend, à l’avenir, miser aussi sur l’hydrogène. "Nous restons à l’écoute car nos partenaires constructeurs investissent dans le sujet et nous testerons cette énergie le plus tôt possible, indique Vincent Lesage. Pour l’heure, le modèle économique n’est pas abouti. L’un de nos premiers questionnements concerne les capacités de distribution et l’offre qui est quasi inexistante à ce jour. Mais nous nous tenons prêts."

Il est également prévu de renforcer sa position sur l’offre combinée rail-route, qui représente aujourd’hui 1 % des opérations de transport afin de passer un jour à une phase industrielle pour transformer l’essai. Encore faudra-t-il que "l’offre s’adapte", conclut Vincent Lesage.

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