L'avenir de Lamberet SAS, passé sous pavillon chinois, s'appuiera sur la "stabilité" et la "continuité". C'est le message prudent que porte Erick Méjean, Dg de Lamberet, en charge de faire le service après-vente.
"Nous n’avons pas été rachetés par un fonds d’investissement, qui mise sur un effet de levier, mais par un groupe industriel qui a une vision de long terme. Cela fait une grande différence". Erick Méjean, directeur général de la SAS Lamberet, est en première ligne pour expliquer la suite de l’acquisition à 100%, effective le 8 mai 2015, de Lamberet par la société Xinfei France. Cette filiale du groupe international chinois Avic (qui revendique 400 000 collaborateurs au sein de 200 sociétés dans le monde) a été choisie parmi une trentaine de prétendants au rachat de Lamberet, qui était détenu par Caravelle depuis 2009.
Des synergies industrielles, une stabilité managériale
Pour le dirigeant français, si les doutes sont inévitables, ils ne doivent pas masquer l’essentiel au regard du profil du groupe Avic, acteur reconnu dans le domaine de l’aéronautique. "Il est familier des techniques qui y sont utilisées telles que les matériaux composites. Il est aussi actif dans…
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