L’adoption finale du Paquet mobilité est réclamée par 16 fédérations de transport routier

La FNTR pointe la nécessité de promouvoir au sein de l’UE des règles claires et harmonisées, mises à mal durant la crise du Covid-19.

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Cabotage, chronotachygraphe, temps de conduite et de repos… Après trois ans de travail législatif, le Paquet mobilité 1 attend une approbation ultime du Parlement européen en seconde lecture. Celle-ci est réclamée par 16 fédérations de transport routier. En pleine pandémie, la situation actuelle génère en effet diverses inquiétudes.

L'adoption finale du Paquet mobilité est réclamée par 16 fédérations de transport routier de marchandises : FNTR (France), BGL (Allemagne), DTL, ITD (Danemark), SA (Suède), NLF (Norvège), Fin Mobility (Finlande), Cesmad Bohemia (République tchèque), Cesmad Slovakia (Slovaquie), TLN (Pays-Bas), Conftrasporto, FAI (Italie), ASTIC, CETM (Espagne), Antram (Portugal), IRHA (Irlande). "Il est essentiel que les eurodéputés mettent fin à un marché européen du transport routier fragmenté avec beaucoup d’approches différentes par les États membres", soutient la FNTR. La fédération pointe la nécessité de promouvoir au sein de l’UE des règles claires et harmonisées, mises à mal durant la crise du Covid-19.

L’hostilité des pays de l’Est ravivée

La situation actuelle a ainsi ravivé les oppositions des pays de l’Est, hostiles depuis le départ à cet ensemble de mesures et qui souhaitent encore déposer des amendements. Pour assurer la libre circulation des marchandises, une liste de mesures avait été présentée par la Commission européenne le 18 mars dernier, accordant notamment aux États membres le droit à une certaine flexibilité sur les règles relatives au temps de conduite et de repos des conducteurs routiers.

Cette situation génère une inquiétude au sein du Parlement européen et de certains États membres comme la France. Le 30 mars, les ministres chargés des transports de la Bulgarie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, Chypre et Malte avaient adressé une lettre au trilogue européen afin de demander la suspension de la procédure législative jusqu’à la fin de la pandémie de Covid-19. La Commission avait refusé d’accéder à cette démarche.

Un vote en plénière en mai

"La crise d’aujourd’hui démontre clairement que le bon fonctionnement de nos marchés de transport domestique est autant nécessaire que pour le transport international afin de garder une chaîne logistique active garantissant l’approvisionnement de nos populations", rappelle la FNTR. L’Union européenne est parvenue à un accord en trilogue sur le paquet Mobilité le 12 décembre. Ces dispositions passent désormais en seconde lecture devant la Commission, le Conseil et le Parlement européens, avant un vote en plénière prévu en mai sur la base discutée en commission transport (Tran).

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