La Commission européenne vient de présenter ses projets pour la nouvelle norme antipollution Euro 7 avec quelques spécificités par rapport à Euro 6. Tout d’abord, l’usure des pneus et la pollution de l’air par les microplastiques des freins sera limitée, même s’il n’existe pas encore de système de mesure opérationnel à cet égard. Selon la Commission, de tels outils devraient être disponibles dès 2024.
De plus, la durée de vie des batteries sera encadrée et les véhicules devront être équipés d’un monitoring numérique qui garantira que les émissions maximales autorisées seront respectées. La norme Euro 7 doit aussi permettre de garantir le respect des normes entre 375 000 et 875 000 km selon les modèles.
Une liste qui s'allonge
Enfin, la liste des polluants à contrôler s’enrichit et comptera désormais le formaldéhyde, l’ammoniac (pour les voitures) et le protoxyde d’azote (N2O – également appelé gaz hilarant, un puissant gaz à effet de serre réglementé pour la première fois).
La norme Euro 6 encadre déjà les émissions d’oxyde d’azote (NOx), de monoxyde de carbone (CO), les particules fines ainsi que le méthane (CH4) et l’ammoniac (NH3) pour les seuls camions (qui joue un rôle clé dans le smog urbain selon Bruxelles).