La Métropole de Toulouse ouvre sa zone à faibles émissions le 1er mars

Toulouse aerial panoramic view, France

La Métropole de Toulouse est la 7e Métropole sur 10 à se mettre en règle avec l'obligation gouvernementale.

Crédit photo saiko3p - stock.adobe.com
La Métropole de Toulouse lance sa zone à faible émissions "ZFE" pour lutter contre la pollution de l'air le 1er mars. Cette obligation gouvernementale s'impose par à 10 métropoles dès 2021 et à 33 agglomérations d'ici à 2024. La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, qui s'est déplacée, a salué les efforts de concertation menés pour y parvenir.

La Métropole de Toulouse se prépare à ouvrir sa zone à faibles émissions (ZFE) : "A compter du 1er mars, la ZFE entrera en vigueur. A Toulouse, nous avons souhaité une ZFE efficace, progressive et qui tienne compte des difficultés rencontrées par certains secteurs, a rappelé Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole. Elle est le fruit d’une concertation approfondie, menée depuis 2019, auprès des Toulousains qui nous a permis d’identifier précisément les situations nécessitant certaines dérogations. Nous en avons tenu compte tout en restant fermes sur les conditions permettant de garantir l’efficacité de ce dispositif, dont la finalité première reste d’améliorer la qualité de l’air." 

Sont ainsi concernés par les nouvelles restrictions et interdits de circulation dans un périmètre défini :

  • les fourgons et fourgonnettes les plus polluants (classés Crit’Air 5 dès le 1er mars 2022 puis Crit’Air 4 à compter du 1er septembre 2022) ;
  • les véhicules particuliers bénéficiant du même classement au 1er janvier 2023 ;
  • puis tous les véhicules classés Crit’Air 3 au 1er janvier 2024.

Des mesures d'accompagnement

Jusqu’ici 6 métropoles sur dix ont mis en place cette obligation prévue dès 2021 par la loi d’Orientation des mobilités et la loi Climat et résilience : Rouen, Paris, Strasbourg, Lyon, Grenoble et Nice. "La Métropole de Toulouse rejoint le pool de tête des grandes villes françaises qui se saisissent de la question de la pollution liée au trafic routier" a déclaré Barbara Pompili, ministre de de la Transition écologique, à l’issue d’une rencontre avec les élus, les représentants des professionnels et des usagers concernés par la création de la ZFE toulousaine.

A cette occasion, Barbara Pompili a d'ailleurs salué les mesures d’accompagnement qui ont été décidées pour accompagner cette transition  qui prendront la forme d'aides pouvant aller jusqu’à 10 000 € pour des professionnels et 5 000 € pour des particuliers. Elles sont cumulables avec les aides de l’Etat – prime à la conversion (jusqu’à 5 000 €), bonus écologique (6 000 €), micro-crédit (jusqu’à 5 ​​​​​​ 000 €) – et de la Région Occitanie (jusqu’à 2 000 €).

33 agglomérations concernées d'ici à 2024

Dans un second temps, 33 agglomérations de plus de 150 000 habitants devront s'astreindre à déployer leur ZFE, et ce d’ici à fin 2024. Aujourd’hui, seules Reims et Saint-Etienne sont couvertes.

Dans son communiqué de presse, le Ministère rappelle que ces mesures ont été mises en place pour lutter contre la pollution de l’air causée par les particules fines et oxydes d’azote, à l’origine de 40 000 décès prématurés chaque année, et le trafic routier en est en partie responsable puisque générant 57 % des émissions d’oxyde d’azote et une part significative des particules fines. Les actions mises en places porteraient leurs fruits puisque sur 24 territoires ayant une concentration excessive en oxydes d’azote en 2018, il en reste 9 aujourd’hui.

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