La FNTR vient de lancer ses travaux destinés à mettre sur pied la première blockchain transport. En effet, une première réunion a permis d’expliquer le cheminement qui l’a conduite à se saisir du sujet, de revenir sur les enjeux de cette technologie pour l'ensemble des acteurs du transport routier, ainsi que de prendre la température du côté des acteurs privés et publics. "L’idée est à présent de définir les solutions qui existent et celles qui sont à créer", résume Thierry Grumiaux, délégué commission de transport international, douane et logistique au sein de la FNTR.
Le transport, un terrain propice
Particulièrement développée dans les secteurs bancaire et pharmaceutique, la blockchain semble se prêter parfaitement à l’exercice. "Le secteur des transports et de la logistique est le lieu idéal pour développer cette technologie, compte tenu de la multitude des acteurs et des obligations réglementaires en vigueur", explique Thierry Grumiaux.
Une première pierre
En réalité, la FNTR ne part pas d’une feuille totalement vierge puisque "la lettre de voiture électronique sur laquelle nous travaillons depuis plus d’un an et demi est la colonne vertébrale de la blockchain globale transport, sur laquelle viendront se greffer d’autres blockchains spécifiques ou applications sécurisées pour répondre aux besoins liés à une opération de transport (contrat, gestion de facturation, règlement d’assurance, etc.), le tout étant sécurisé dans une blockchain globale transport", avoue Thierry Grumiaux.
La FNTR estime en effet que la lettre de voiture électronique est une mini blockchain mais qu'elle elle ne couvre pas l'ensemble des actions dans le cadre d'une opération de transport. D'où l'intérêt de la mettre de la compléter avec d'autres blockchain pour une vision et une gestion des évènements globale et sécurisée.
D’autres réunions se tiendront au cours des prochains mois et des sous-groupes spécifiques vont être créés pour identifier les technologies ou solutions existantes.